5 décembre 2008


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"Noël Créart"

Une Fête, un Pré-Noël, une Exposition d'œuvres d'arts de petits formats.

Concert du Duo INSENSATEZ

LUNDI 22  Décembre de 19h à 21 h


Du 12 au 23 Décembre 2008


Une réunion chaleureuse autour d'un, ou de plusieurs, verres. Des 

échanges d'avenir entre amateurs, artistes, collectionneurs, 

collaborateurs et curieux dans l'univers ouvert de l'Espace des Arts 

Sans Frontières.


Peintures, dessins, gravures, bijoux et autres créations seront 

présentés par les artistes de l'Espace des Arts 

Sans Frontières: Cyril Cavalié/ Paul Deroche/ Naëma Hanafi/ Iro/ Amr khadr/ Costéa de la Reghin/

Corelia Roché/ Rodica/ Naoko Shirakawa/ Suoyuan Wang

L'occasion aussi de repérer des cadeaux singuliers pour vos proches.


Insensatez ; L'alchimie de 2 artistes s'affine, bercée de Jam en Jam, entame une histoire colorée de jazz et de mélodies brésiliennes. Malik-Samy, guitariste s'amuse d'ambivalentes sonorités jazz, funk et classique, maîtrise et fait danser les notes, inspiré de Django Reinhardt, Biréli Lagrène, Wes, Montgomery, Baden Powell, Pat Martino. Rachel chanteuse d'un univers R&B et blues, charmée par la puissance et la sensualité des grandes Jazzy ladies, pose sa voix sur les mélodies d'Ella Fitzgerald, S.Vaughan, Elis Regina, Diana Krall. Le Duo est aussi Trido avec Lahcen à la Contrebasse, animé de gaîté qu'il aime à jouer et à communiquer. 


Code d’entrée: 20A76 (week-end)

Espace des Arts Sans Frontières est ouvert tous les jours, même le 

Weekend.


22 novembre 2008

Exposition d'Art Contemporain Japonais
  

25 NOV.-1er DEC. 2008

Vernissage mardi 25 novembre de19h à 22h

19h30 Performance-danse Butô de Gyohei Zaitsu

autour d’une oeuvre collective in situ « Karésansui » (Jardin Zen)

Hiromi Fukasawa / Eiko Higuchi / Kimiko Kawakami

Kaori Misonou / Manabu Misonou / Naoko Shirakawa

Shinichi Takeda / Go Tanabe / Gyohei Zaitsu

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Friends Around the Garden

Bonne nouvelle !

Visiter un jardin japonais, Karesansui.  Cela se passe du 25 novembre au 1er decembre à l’ Espace des Arts  Sans Frontières, un lieu dédié à toutes les cultures, à Paris dans le 19e arrondissement.

Le Karesansui est un jardin sec, un espace dédié à la contemplation, la nature y est symboliquement représentée: un peu de sable, une pierre...

C'est un espace dans lequel chacun peut se rendre  pour faire le vide en soi,  se purifier l'esprit, s'ouvrir sur la beauté de la nature dans la paix et l'harmonie. En occident, cela s'appelle : « l'esprit zen »

Dans notre monde commun où nous avons le sentiment que tout va de plus en plus vite le Karesansui a-t-il sa place ?

L'exposition « Friends around the garden » est une réponse à cette question. Elle est construite autour de ce jardin symbolique et éphémère qui reflète notre environnement comme est reflété la nature dans le Karesansui traditionnel.

Cette proposition a été imaginée et mise en oeuvre par neuf artistes japonais.  Sept d’entre eux, vivant au Japon, ont fréquenté la même école d'art à Tokyo mais par la suite leurs pratiques et leur chemin ont divergés. Mais c'est ici, à Paris, qu'ils se sont tous retrouvés. Deux autres artistes japonais travaillant à Paris sont invités à cette exposition. Il s'agit de Shinichi Takeda et Gyohei Zaitsu

Ils  vous donnent rendez-vous à l'Espace des Arts Sans Frontière devant le jardin éphémère. Vous y découvrerez leurs peintures, des  installations, mangas, et graphic design.

Au vernissage, le 25 novembre à 19h30 , Gyohei Zaitsu, danseur de Butô, chorégraphe, donnera un aperçu de son travail.

C'est  la rencontre des  gens d'ici, d'ailleurs et de là-bas  qui donne sens à l'existence de l'Espace des Arts Sans Frontière.

5 novembre 2008

Exposition de Peintures
Yann Do / Aleksandra Gregorczyk
À CORPS DES ACCORDS
Du 12 au 21 Novembre 2008
Vernissage Mercredi 12 Novembre de 19h à 22h
Avec une proposition littéraire de Toussaint Carilien

Yann do

Le vent de l'est 2007

Sans titre 2007

Le client 2007

Aleksandra Gregorczyk

Vénus  2008


Impératrice  2008

Déesse sanglante  2008


6 octobre 2008

Exposition de Peintures
Atlan + Iro
14-24 octobre 2008
Pot de décrochage Vendredi 28 octobre 19h à 21h
A l'occasion vous assisterez aussi au concert de nos peintres.

Atlan
Sans titre - acrylique et huile sur toile

Iro

 Sans titre - acrylique sur toile


Iro
 Sans titre - acrylique sur toile

Iro

 Sans titre - acrylique sur toile


Iro

 Sans titre - acrylique sur toile


Atlan et Iro, artistes français et japonais de la même génération se sont rencontrés à l'Espace des Arts Sans Frontières il y a maintenant trois mois.

Les tableaux d'Atlan se rapprochent de la sensibilité orientale asiatique et ceux d'Iro sont en droite ligne des grands peintres surréalistes européens. 
Leur style est très différent, mais leur approche très proche.
Ils cultivent aussi une même passion pour la musique : ils ont, du reste, fondé depuis leurs rencontres multiples, un groupe de musique : AIGO AIKI.

EASF dont la vocation est de promotionner le croisement de différentes cultures a le grand plaisir vous présenter une rencontre artistique singulière : un dialogue esthétique captivant entre orient et occident.

Installation 
"Où sommes - nous ?"
Cho sun-young et Lee seung-ha
14-24 octobre 2008
Vernissage Mardi 14 octobre de 19h à 21h

Cho sun-young


Installation temporaire  "Des fragments dans l'espace urbaine"



Lee seung-ha



Travaillant depuis toujours en photographie et vidéo, CHO Sun-young et LEE
Seung-Ha s'intéressent aujourd'hui à des problèmes liés à l'identité.

Toutes deux cherchent à pénétrer le domaine social en dénonçant l'anesthésie du regard qui nous touche quotidiennement en raison d'une abondance d'images artificielles et falsifiées. 
Une réflexion est menée sur l'homme contemporain, pris entre deux univers, le réel et virtuel. 

Cette exposition qui reflète l'absurdité des rapports sociaux comprend deux installations:
CHO Sun-young propose une projection de gens qui marchent.
LEE Seung-Ha une projection interactive, un contact improbable entre des personnes filmées de dos sur lesquels notre propre image de spectateur est projetée.






1 septembre 2008

Exposition de Peintures
Laetitia Ratzmann
16 - 25 Septembre 2008
Vernissage Mardi 16 Septembre de 19h à 21h

Sans titre  2006
acrylique sur toile   240 x 180 cm 

Sans titre  2007 (détail)
acrylique sur toile  210 x 180 cm  

"Le rêve d'Edgar Allan Poe"  2006
acrylique sur toile  60x80 cm 

Laetitia Ratzmann, de nationalité française, vit et travaille à Paris. Sa peinture a vu le jour en 1999. C’est d’abord dans le cinéma et la télévision qu’elle trouvera ses premiers supports à l’expression picturale. Elle est souvent inspirée par ses voyages, mais sa peinture est d’abord très spontanée et imaginative.

Les couleurs de prédilection de Laetitia Ratzmann sont le rouge, le noir et l'or qu’elle utilise d’une manière très différente sur des grands et des petits formats avec des résultats étonnants. Elle travaille également avec d'autres tons, tels que l'orange, et le jaune, qu'elle mêlera subtilement à ses autres couleurs, et qu'elle appliquera parfois sur ses toiles ou ses dessins. Elle utilise exclusivement l'acrylique, en maîtrisant parfaitement son effet de relief. Les petits formats, en particulier, mettent en évidence la lumière cachée de la peinture.

Après quelques expositions personnelles chez des particuliers, notamment à Londres et à Berlin, elle expose à Paris, à l'Espace Lhomond, à Maatgallery, et au Palais d’Iéna entre autres. Elle a aussi exposé à Hong-Kong lors d'une exposition collective en 2000.

Le Monde online
 du 22 juillet 2004 lui consacre une présentation, et affiche une de ses toiles à l’écran.

De ce parcours explosé, d’où elle est revenue avec des convictions fortes et généreuses, Ratzmann nous projette dans son univers coloré, tremplin pour la découverte de nouveaux espaces de l’art.


15 juin 2008

« TOC-TOC ! »

Vernissage : Jeudi 19 Juin 2008 à 19h30

Performance de Sandra Palomar à 20h

Une exposition proposée par Mi-ri RYOU

avec Yoko FUKUSHIMA, Myung-sun JU, Sandra PALOMAR, Ingrid RODEMACQ, Rafael SURIANI

Du 17 juin au 29 juin 2008

Tout espace a une identité propre. Qu’il soit vide ou plein, il montre les traces du temps comme événement historique ou comme faisant partie de la vie de chacun. Ces traces définissent son caractère et sont elles-mêmes atmosphères d’espace. Selon Nicolas Bourriaud : « L’espace, c’est une étendue indéfinie qui contient, entoure les objets et leur accorde trois dimensions ; étendue limitée rattachée à l’intervalle ; espace appréhendé par la vision ; territoire vital et personnel nécessaire pour ne pas se sentir gêné par autrui [1]  ».


« TOC-TOC ! » vous propose de regarder autrement un espace qui sera traité comme une maison par cinq artistes internationaux. Chaque artiste intervient avec des objets ordinaires qui « organisent » sa conception du réel. Il doit chercher à donner une identité différente à chaque lieu. Il ne s’agit pas d’une reconstruction de l’espace, mais bel et bien d’une redéfinition de son identité.  La conception de l’espace mobilise, selon nous, les personnages qui demeurent en son sein. 

Mi-ri Ryou


[1] Nicolas Bourriaud, Esthétique relationnelle, Les presses du réel, Dijon, 1998, p17 



Convivialité

Je me rends chez des amis… ils viennent de déménager. Me voilà arrivée à leur nouvelle adresse : 44, rue Bouret dans le dix-neuvième arrondissement. Le sésame du lieu (numéro du digicode) m’a été envoyé par texto. J’entre dans la cour, un matou m’accueille. Quelques personnes vont et viennent, des bruits de bricolage me parviennent. J’hésite, je cherche le nom de mes hôtes sur les boîtes aux lettres mais il n’y figure pas encore ! Je me résous alors à appeler la maîtresse de maison : Mi-ri. Elle a à peine décroché qu’elle est déjà sur le perron, souriante mais quelque peu pressée car tout n’est pas encore prêt pour la pendaison de crémaillère prévue dans deux jours. « Toc Toc », je pénètre dans ce lieu inconnu, invitation à la découverte. Elle me présente aux différents résidents de cette maison éphémère : la propriétaire Madame Li, les membres de l’Association Sans Frontières et ses locataires : Sandra, Ingride et Myung-Sun. Yoko et Rafael sont sortis.

Cette collocation artistique internationale emménage et j’assiste à l’installation, à ce moment où perplexe se posent les questions sur  la manière d’habiter le lieu, de se l’approprier, de le caractériser selon ses goûts, d’y trouver ses repères et de s’y sentir chez soi en y disposant ses effets personnels… le temps des branchements électriques, du tapissage des murs et de la mise en place du mobilier. Je perçois déjà l’atmosphère de travail « bon enfant » qui règne ici : « Tu peux m’aider à ajuster ceci ? Tu crois que je peux l’installer là ? Cela ne fonctionne pas !? »

 Je me trouve dans un espace défini comme une maison et revendiqué comme tel par ses habitants : un salon décoré et remeublé pour l’occasion, une chambre plongée dans le noir absolu, une cuisine de laquelle s’échappent des bruits d’ustensiles et une autre chambre dans laquelle un lit est en train d’être monté. Je suis plongée dans un univers familier et pourtant différent. Familier, car cet endroit me renvoie à mes souvenirs d’enfant : l’empilement savant des meubles dans le salon m’évoquent les cabanes et les jeux de construction, les dessins collés à même le mur, ce bonheur de s’exprimer à même l’espace, la présence des chats, symboles animaliers de la domus par excellence confirme cette impression, le noir évoque refuge, cachette et songes, la douce musique de la préparation des repas… indique quant à elle la présence rassurante de ma mère…

La différence vient du fait que cette intimité n’est pas la mienne mais celle introduite par ces artistes qui possèdent l’art et la manière de parler du particulier et du privé pour évoquer l’universel et le public, créant des échos au vécu et à la perception de chacun. Ces multiples propositions de compositions d’intérieurs convoquent les valeurs associées à la maison : refuge, famille, organisation, et domesticité mais jouent avec elles, les réinterprètent pour donner une approche décalée de leur vision traditionnelle.

Ces premières impressions et ce sentiment de bien-être demandent à être confirmés lors d’une prochaine visite de courtoisie, lorsque toutes les installations seront en place…

Vierginie CEZ



« sleeping flower », projection video, 2008

de YOKO FUKUSHIMA /plasticienne, vidéaste

Née en 1976 à Gumma au Japon, vie et travaille à Paris et Tokyo 

« La machine à bruits ? », Installation en sonorée, 200? 

de MYUNG- SUN JU / plasticienne

Née en 197? à Séoul en Corée du sud, vit et travaille à Paris et Séoul


de SANDRA PALOMAR/ plasticienne 
Née en 1971, à  Manila aux Philippine, vit et travaille  à Manila et à Paris
http://www.silverlensphoto.com/  


de INGRID RODEMACQ /plasticienne
Née en 1982 à St -Denis,  vit et travaille à St –Denis 

de RAFAEL SURIANI / plasticien, architecte
Né en 1981 à São Paulo

Performance de Sandra Palomar le 19 juin à 20h

"HARANA 13 (la salope chantant et ses carottes)"

Notes sur Harana 13 


En 1967 - 1968, Richard Serra fait une liste de verbes.

Habiter n'y est pas.


J'arrive sur place.

J'inspecte les affaires qui s'y trouvent.

Je les déplace pour vider les locaux.

J'en fabrique un abri.


Il y a des chats qui vivent dans la maison.

Ils viennent me dire bonjour.

Ils me font éternuer car je suis allergique à leurs poils.

Je fais un nettoyage mais les poils sont partout.

Il faut faire avec.


Je m'installe avec mes carottes (et mon couteau).

Je chante en les taillant.

J'éternue une fois, puis encore une fois.

Mes yeux commencent à gonfler. Ils pleurent. Mon nez coule.

Combien de temps vais-je tenir?

Je m'en vais.


Je reviendrai de temps en temps déplacer les affaires

et les remettre à leur place d’origine.


Et puis je m'en vais pour habiter ailleurs.


Harana 13 est dedié à Miki.


Notes on Harana 13


In 1967 – 1968, Richard Serra makes a list of verbs.

To live is not among them.


I arrive at the space.

I inspect the objects that are there.

I move them to empty the place.

I construct a shelter with them.


There are cats that live in the house.

They come to greet me.

They make me sneeze because I am allergic to their fur.

I clean but their fur is all over.

I will have to make do.


I move in with my carrots (and my knife).

I sing while carving them.

I sneeze once, then twice.

My eyes begin to swell. They tear. My nose runs.

How long will I hold?

I leave.


I return once in a while, to move

and put the objects back in their place.


Then I leave to live somewhere else.


Harana 13 is dedicated to Miki.

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