28 septembre 2016

« Chroniques tchadiennes. Regards vers l’Est » du 30 septembre au 10 octobre 2016





Du 30 septembre au 10 octobre 2016, l’Espace des Arts sans frontières à Paris présentera les photographies de Frédéric Noy regroupées dans une exposition intitulée « Chroniques tchadiennes. Regards vers l’Est ». Des chroniques de vie qui rendent compte du quotidien des populations du Ouaddaï.




Dans les environs de Malanga au Tchad, un groupe de femmes et leurs enfants s’abritent du soleil dans une hutte. Le visage d’une jeune fille se dessine en contre-jour à l’entrée de l’abri. Du blanc rayonnant au rouge ardent, les couleurs semblent soigneusement sélectionnées pour illustrer cette scène et donner vie à cette image presque picturale. Le peintre se nomme Frédéric Noy. Photographe indépendant, militant et engagé dans la solidarité internationale, il n’a pas hésité à participer à ce projet photographique sur le Tchad initié par Première Urgence Internationale.


En mars 2016, envoyé par l’ONG et avec le soutien d’OFDA (Bureau d’assistance aux catastrophes – USAID), il s’est rendu sur les pas des équipes de Première Urgence Internationale au Tchad. Du Ouara à l’Assoungha, il s’est intéressé au quotidien des populations du Ouaddaï, leur vécu, leurs espoirs. Il a écouté leurs récits dans lesquels le soutien apporté par l’ONG transparaît. Il a figé des moments de vie, des chroniques de vie tchadiennes.



A propos de Première Urgence Internationale


Première Urgence Internationale est une organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque, dont la vocation est de défendre les droits fondamentaux de la personne, tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Notre objectif : permettre aux populations de recouvrer durablement autonomie et dignité.


Nos équipes se mobilisent au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. Ainsi, nous intervenons dans des domaines complémentaires tels que la santé, la sécurité alimentaire, la nutrition, la réhabilitation et la construction d’infrastructures, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la relance économique, l’éducation et la protection. Première Urgence Internationale porte assistance à environ 4 millions de personnes à travers 22 pays situés en en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe.


Plus d’informations sur : www.premiere-urgence.org




article extrait de https://www.premiere-urgence.org/lexpo-chroniques-tchadiennes-regards-vers-lest-a-paris/




6 septembre 2016

Une question mille réponses




Du 20 au 28 septembre.
Vernissage le mardi 20 septembre à partir de 18h00.

Une question mille réponses
Exposition des artistes en résidence à l'espace des arts

Avec : Dasom Kim / In-Kang Lee / Lee San / Seulkee Seo / Bae-Young Son / Foumi / Yoh
Tsukamoto
/ Tamao Narakuwa / Maya Kasaï / Ayumi Tsuchimoto / Ricka Yamada / Chihiro Yamamoto.

Cette exposition rend compte de la deuxième vague de résidence à l’Espace des arts sans frontières pour cette année.
Exposition ouverte au public de 14h à 19h tous les jours sauf le dimanche. Entrée libre. 

. Yoh Tsukamoto

WONDER PLANET Mercure: la ville mécanique sur une petite étoile / Vénus: la ville des vents et des tempêtes de sable / Terre: la ville des eaux et des airs / Mars: la ville du feu et de la civilisation / Jupiter: la ville du gaz et des 53 pendules / Saturne: la ville ambulante qui connecte 64 étoiles / Uranus: la ville de glace et des cinq miroirs / Neptune: la ville calme qui ne connaît pas le Soleil 8 toiles, acrylique, dimensions variables

Si et seulement si l'on considère que chaque planète est habitée par des êtres vivants, comment c'est ? Yoh expose et met en scène à travers huit tableaux de tailles variées une telle possibilité, elle peint des mondes imaginaires avec en tête les caractéristiques de chacune de ces planètes. Yoh est une illustratrice indépendante. Elle est née en 1990 au Japon, elle a obtenu un diplôme en 2013 à l’université des arts de Musashino—département scénographie. Elle a travaillé en tant que Product Planner pendant trois ans.

. Ayumi Tsuchimoto.

Mon Paris boucle-video (4 minutes), toile.

Ayumi Tsuchimoto aime les personnage de fction et s'étonne qu'ils soient si peu nombreux en France à comparer du Japon. C'est pourquoi, elle est partie à la recherche de monstres dans Paris. Elle est née en 1987 au Japon. Elle a réalisé plusieurs flms d'animation. Les motifs de ses flms proviennent du domaine du familier, elle travaille pour que ses œuvres soient drôles, comiques, proches des sentiments d'une inquiétante étrangeté. 

www.tsuchimotoayumi.com

. Foumi

Prière « Prière » 160×190cm huile sur lin / Le Chat 60×80cm huile sur toile

Pour Foumi, la peinture est un moyen de transformer son énergie. Elle voudrait que les gens qu'elle aime tout comme les gens qu'elle ne peut pas supporter, le monde et la terre soient touchés par le bonheur et que sa prière se répande à travers ses œuvres.
Elle est née à Tokyo. Après avoir fni ses études à l’Université Shinshū, elle a travaillé dans un établissement hospitalier mais elle a quitté son travail au bout de quelques mois. Elle s'est mise soudainement à peindre. 2007 : exposition personnelle à l’hall ZERO de Nakano ; 2011 Ouch gallery ; 2012 Flag Art in Gifu ; 2014 Salon international de Paris. Elle est membre de l'association artistique Seisu-kai.

fu_mim719@outlook.com ; www.facebook.com/fumi.murao

. Maya Kasai

contraste 113×330 peinture à la cire sur papier japonais / L’écoute du silence huile sur toile / short diary aquarelles

« Je suis une spécialiste du paysage. Je travaille sur le thème des limites entre la réalité et la non-réalité. Mon usage des objets et du paysage correspond à une tentative d'expression des sensations liés aux rencontres croisées de la réalité et de la non-réalité. Je travaille à partir des méthodes traditionnelles de dessins « Neputa » (peinture à la cire). » Maya Kasai est née à Aomori. 2014 Graduated Iwate National University ,BA Fine Arts and Design/ Admitted to Tokyo National University of Fine Arts and Music, BA Oil Painting

. Chihiro Yamamoto

Communauté-lumière installation, fls et perles de verre 300x400

« J’étais dans le train / j’ai vaguement regardé dehors par la fenêtre, la ville commençait à se teindre en rose / des larmes ont coulé de mes yeux / j'ai senti comme s'ils nous avions été bénis, comme dans une folle beauté. / Je crois que la lumière est une possibilité et aussi une espoir / tous les choses qui nous font choisir comme si nous choisissions / pour nous qui vivons au présent ou à l’avenir, qu’est ce que peut bien être l’humanité? / On éprouve ou se conforme ou encore repousse par hasard on ne sait quoi / Ça peut être pour rencontrer quelqu’un / Ça peut être de croire en tout ce qui existe ici / si l'on creuse une expérience très privée peut devenir une mer immense / moi-même peut devenir une position de la lumière. » Chihiro Yamamoto est née en 1990 au Japon. Elle a vécu et travaillé à Tokyo et Kobe, à partir de cet été, elle a décidé de se fxer pour un temps en France. 

www.chihiroyamamoto.net

. Rika Yamada

Tirer les fcelles des archives, tirer le fil des archives installation photo/yarn 1.8m×2.4m

Pendant des visites de musées, elle remarque que des gens prennent des photos des œuvres avec le plus grand sérieux. Par la photographie, des évènements, des gestes, des objets de la vie quotidienne prennent valeurs de document. Mais où passe la mémoire, que devient-elle? Ces photos contiennent-elles encore un brin de mémoire ? Quand on observe des objets à travers un objectif, on se concentre sur le fait de « prendre une photo de l'œuvre », alors en un instant la conscience se laisse dominer par l'Autre. Rika Yamada est née en 1994 au Japon. Elle est étudiante de l’université d’Art de Musashino — département scénographie, formation création de mode. 

http://tayama21.tumblr.com/

. Tamao Narukawa

It's selling well installation video 14 minutes

« Les faits sont transposés en fctions, la fction est transposé en fait. » La logique apparemment paradoxale de la déclaration d'intention de Narukawa est à l'image de son travail, nombre de ses œuvres artistiques se trouvent à la croisée de l'humour et du sérieux. Est-ce que la culture occidentale est un objet d'adoration pour les gens ? Est-ce que les cultures vont s'homogénéiser les unes après les autres ? De ce qu'elle a pu voir au Maroc, cette tendance n'est pas d'actualité uniquement en Afrique du nord, mais dans nombre d'autre cultures et même au Japon.
Pour cette exposition, Narukawa vient questionner cette tendance d'homogénéisation, à l'œuvre actuellement dans le monde entier. 
Pour la réalisation de cette vidéo, elle a recueilli des objets qui ont appartenu à des immigrés nés après la période de décolonisation, ils ont emmenés ces objets depuis leurs pays d'origine et ils ne leur sont de plus d'aucune nécessité. Les objets seront débarrassés de leurs couleurs d'origine par des actions mimant les gestes des présentateurs de TV shopping. Narukawa aimerait évoquer ces situation réelle par les voies de l'humour et de la fction. Narukawa est artiste, elle étudie actuellement à la Goldsmiths University of London. Elle vit entre Londres et le Japon. 
narutamao@outlook.com

. Bae Young Son

The green light, collages 40x30cm / Invert, video et toile 32 minutes 130x100cm / Every morning, every evening, Ain’t we got fun, video, 23''
Par mon travail je cherche à révéler la frontière ambigüe entre le processus et l’accomplissement. C'est un moyen pour que le processus puisse être reconnu en tant qu'évènement. Ces recherches sont le fait de mes espoirs, à savoir transformer « maintenant » en « le domaine de l'existence » en le visualisant. Bae Young Son est née en 1989 à Daegu, Corée du sud, elle vit et travaille à Séoul, Corée du sud 2016 MFA Fine Art, Hongik University, Séoul, Corée du sud / 2016 REALITY CHECK, Hongik Museum of Art, Seoul MFA Graduate, Hongik Museum of Art, Séoul / 2014 TRUE COLOR, Hongik Museum of Art, Séoul

. Seulkee Seo

Je contemple un phénomène, je vois comme une vision de rêve ou alors je me perd dans mes pensées dans un état éveillé. Le travail commence avec des émotions provenant d'un confit entre vision et réalité, et j'imagine un espace imaginaire. Un espace constitué d'émotions proches de l'amusement, de la jouissance, du plaisir hédoniste, l'instinct alors n'existe pas réellement, est un espace de jeu, une phase de la réalité et une fantaisie. C'est un espace recréé - sans haut ni bas, devant ou derrière. Vous ne pouvez pas savoir quelle histoire s'est déroulée premièrement, chaque histoire se produit simultanément. En outre, le sens originel des événements et des objets est suspendu, ils peuvent être considérés comme des symboles personnels. Les symboles deviennent des outils de divertissement et deviennent des médias reliant la réalité à l'imagination.
Seulkee Seo est née en 1986, vit et travaille en Corée du sud / 2015 MFA Painting, Hongik University Graduate school, Séoul / 2016 ARTRIE ARTIST GROUP EXHIBITION, ArtRIE Gallery, gyeonggi-do / 2015 3rd Emerging Young Artists RAW REGARD, CHOI JUNG AH Gallery, seoul / 2015 Life, Custom, and Imagination, Gwnag Art Gallery Sejong Center, seoul

. San Lee

Game drawings series 4 Neo Omnic (overwatch) encre sur papier 75x80 et 71x78 / Rooster drawing, aquarelle sur papier 33x14
« Je m’intéresse aux développements du jeux vidéo et de la production de flm, bien souvent décrits comme une « sous-culture ». Je me considère moi-même comme un geek accro à ces deux industries. Pour dévoiler mon regard sur cette culture qui prend son envol dans le monde entier, j’ai décidé de travailler sur l’apparence existentialiste des geeks contemporains. Partant du même point de vue, la série “Portrait de la nouvelle génération” fait apparaître des personnages virtuels de jeu de vidéo ou de flm dans la réalité. »
San Lee vit et travaille en Corée du sud. 2016 Blizzard Entertainment Korea Art of Warcraft Exhibition, Seoul / 2009-2012 Korea National University of Arts, Fine art / 2009-2011 Tatau(Polynesia Tattoo) Design / 

Polytvastri@gmail.com Twitter / @Polytvastri

. Dasom Kim

Je travaille sur les individus qui se trouvent dans une état mélancolique insurmontable. Ces êtres sont représentés en des formes suspendues avec mollesse. Ils sont atones et faibles face à la douloureuse réalité. J’ai lié plusieurs parties de tissus les uns aux autres avec des masses de fls. Ces assemblages de brins de fls et de tissus me porte souvent vers un rétablissement psychique.
Dasom Kim est née en 1989, vit et travaille en Corée du Sud, Textile design, Duksung women’s University, Séoul.


. In kang Lee

the fying arrow is therefore motionless installation palettes, laser, humidifcateurs. coated memory 2, cyanotypes sur toile, plâtre, audio.

''À là différence de mes travaux précédents sur les incertitudes de la mémoire, ce travail vise à retrouver la frontière entre le présent et le passé. Le fux du temps est insaisissable, je me pose la question à partir du quel moment on peut qualifer un instant en tant que mémoire et comment défnir l’instant présent. Plus précisément, entre un instant réel et l’oubli, j’essaie d’approfondir “comment le passé se transforme en mémoire.” Par ce projet sur le tatouage, je voudrais montrer la relation entre une note inaltérable et la mémoire." In kang Lee est né en 1986, vit et travaille à Séoul, Corée du sud. 2014 BFA Fine Art, Kyunghee University / Communication Art Imagine Multimedia, Asiasn Games Incheon Athlete's Bilage, Incheon / Premature Baby, united Gallery, Seoul / 2010 Communion, Designcluster, Seoul / 2010 Artradar, Prugio Gallery, Seoul